Favoriser la biodiversité
HISTORIQUE DU DECLIN DE LA BIODIVERSITE
L’Europe a été marquée par 3 révolutions agricoles.
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La première (1770 / 1810) a été caractérisée :
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Par l’amélioration du système de rotation continue des cultures, entraînant une forte diminution des jachères.
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Par la mise au point et l’utilisation d’outillages perfectionnés (charrues, semoirs, faux, etc…).
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La seconde (1850 / 1870) est caractérisée par les premières phases de la mécanisation du travail agricole (surtout des moissons) et l’utilisation d’engrais artificiels.
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La troisième (1950 / 1985) connaît les bouleversements de la productivité suite à l’emploi des insecticides, fongicides et herbicides, et une intensification de la méca-
nisation.
A cela s’ajoute une politique de remembrement des terres et la
disparition des haies, buissons, talus...
Si l’on cumule les conséquences de ces 3 révolutions agricoles,
on constate des niveaux de production, de productivité et de
rendements difficiles à concevoir il y a seulement quelques
décennies.
De 1800 à aujourd’hui le volume de production a été multiplié par
14 et s’est accompagné d’une réduction sensible des actifs.
Les gains de productivité ont été multipliés par 34 dans les pays
développés occidentaux et les rendements atteignent aujourd’hui
80 quintaux à l’hectare au lieu de 8 quintaux en 1800.
Mais ces « progrès » ont impliqué l’utilisation de nouvelles variétés et un emploi massif de produits chimiques.
Il s’agit là de progrès sans précédent dans l’histoire de l’humanité qui peuvent impliquer des risques sans précédent eux aussi.
D’où la nécessité d’évoluer vers une agriculture plus qualitative et plus respectueuse du paysage et de l’environnement.
NOTRE SOLUTION : LES JACHERES MELLIFERES
C’est pour faire face à cette situation difficile pour la petite faune
sauvage que le GIC LES PIERRES BLANCHES a pris la décision
d’engager une opération d’envergure.
Fort de sa superficie de 1750 ha et de sa détermination à favoriser la
biodiversité et à protéger l’espèce Perdrix grise, le GIC LES PIERRES
BLANCHES a contacté tous les agriculteurs de son territoire pour voir
avec eux comment il serait possible d’atteindre ensemble ces 2 objectifs.
Plusieurs solutions étaient envisagées :
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Planter des haies et des buissons
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Installer des bandes herbeuses et des jachères fleuries
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Aménager les bordures des champs et des chemins
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Semer des bandes de maïs qui ne seraient pas récoltées, procurant ainsi couvert et nourriture.
La Fédération des chasseurs d’Eure et Loir proposant des aides financières pour l’implantation de jachères mellifères en couvert POLLIFAUNIFLOR , c’est cette option qui a été retenue.
Cette solution présentait plusieurs avantages :
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Implantation d’un couvert non traité, favorable aux insectes et à la petite faune sauvage.
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Indemnisation des agriculteurs qui ont accepté de laisser le GIC cultiver des parcelles de 6 mètres de large le long des routes et des chemins, sur l’ensemble du GIC.
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Installation de bandes fleuries qui ont transformé le paysage et qui sont un excellent vecteur de communication pour recueillir des fonds.
C’est ainsi qu’au 1er mai 2022, 15 hectares de jachères mellifères ont été semés sur le canton d’Anet (28260), formant un exceptionnel corridor biologique de 6 mètres de large et 25 kilomètres de long.
LE RUCHER DE GAMBAIS / Anaïs DEBIOL.
Il eut été dommage de disposer de 15 hectares de jachères mellifères, propices aux abeilles, sans en faire profiter un apiculteur.
Le GIC LES PIERRES BLANCHES a choisi LE RUCHER DE GAMBAIS (www.aurucherdegambais.com), géré par Anaïs DEBIOL, pour installer ses ruches sur son territoire.
Passionnée par ses abeilles, s’assurant de leur bien-être et fabricant du miel 100% naturel, Anaïs DEBIOL fera sa première récolte de miel « GIC LES PIERRES BLANCHES» au printemps 2022.